Sahara
Au retour de mes premiers voyages au Sahara, mon premier souci a été de partager les émotions ressenties face à ces hommes et ces paysages. Je n’écrivais pas à l’époque. Le désert m’a amené à la photographie et ce phénomène de partage s’est amplifié au fil des années. En photographiant les populations du désert, j’ai voulu contribuer à ce que l’on ne les oublie pas. Depuis quelques années, je cherche à aller plus loin, à transmettre l’image de l’intimité des campements. J’ai envie d’évoquer leur quotidien, la force qu’ils ont à s’adapter à ce biotope rude. J’ai envie de parler des dangers qui pèsent sur le nomadisme. Comme le disait Théodore Monod, “le jour où les nomades disparaîtront, le désert sera vide”. J’aime ces gens.
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